« Addict de Marie de Noailles »

Marie est belle, sympa, gâtée et bien entourée. Et pourtant, elle se drogue, boit et se détruit doucement. Les hommes tombent amoureux et tentent de la sauver, ses parents sont incapables malgré leur réussite et leurs relation à la soigner. Marie s’amuse, et se fait violer, Marie fait la fête et Marie se fait brutaliser… » Un des policiers est sorti de la voiture. Adossé contre la portière, surveillant que personne alentour s’approche, il fume. A l intérieur, plaquée sur la banquette, je leur dis que mon père les attaquera en justice, qu’ils n’ont pas le droit, que nous connaissons des avocats très puissants, qu’ils seront virés, que s’ils savaient qui je suis, ils n’oseraient pas. Puis je me tais. Attendons que cela finisse, je sais comment faire pour éteindre mon corps. Je ferme les yeux pour ne pas voir, je m’enfuis dans ma tête. Je grelotte, mes jambes me font mal. Ils me laissent me relever, m’asseoir. Je tire sur mon manteau, je cherche mon sac à main et vérifie que mes papiers sont là. Et ma came aussi , bien planquée. Ouf ma came. Celle qui va me tirer de cet enfer, celle qui m’a attirée dans ce guet-apens, mais je lui pardonnerai c’est elle que je vais avaler vite pour effacer ça, comme le reste, comme tout, comme moi même. »Après de nombreuses tentatives de cures de désintoxication, Marie trouve un jour l’établissement ou elle décide de se sauver. Le chemin est long, Marie souffre mais elle renaît. Mais comme l’auteur ne fait rien à moitié, dés qu’elle s’est sauvée, Marie va dédicacer sa vie aux autres. Puisqu ‘elle s’en est sortie, elle va aider d’autres toxicos et se former pour devenir spécialiste en la matière. Son expérience est passionnante, elle raconte avec émotion comment aider, quels sont les pièges, les situations en étant thérapeute qu’elle doit affronter. Marie est forte, elle ne s’économise pas, ses patients sont sa raison d’être…